Il compare Macron a un “dictateur”…
Après avoir comparé Emmanuel Macron a un “dictateur”, vendredi 4 mars, a l’issue d’une table ronde avec des élus locaux sur la décentralisation, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez est revenu sur ses propos.
“Dans cette campagne, faites attention, avait déclaré en début d’après-midi l’ancien patron de LR. Tout est fait pour que vous n’ouvriez pas les yeux.” Citant le Covid-19 et la guerre en Ukraine, Laurent Wauquiez, en déplacement a Chartres (Eure-et-Loir) avec Valérie Pécresse, a ajouté: “Emmanuel Macron est le modèle d’un président de la République tout a la fois monarchique et dictateur.”
Dire cela est indigne, encore plus dans le contexte actuel…
Mais quand en plus ça vient de celui qui attend juste la chute de sa candidate pour finir le rapprochement avec ceux qui glorifiaient Poutine il y a encore quelques jours, c’est totalement indécent ! https://t.co/gHr5nvNgbA— Bruno Millienne (@BrunoMillienne) March 4, 2022
Une référence a la lettre aux Français d’Emmanuel Macron pour annoncer sa candidature a la présidentielle, selon Hoffington Post. Le chef de l’Etat français sortant dit y regretter de ne pas pouvoir “mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte”. Actuel président du Conseil de l’UE, il s’est investi dans un rôle de quasi-médiateur dans la crise en Ukraine, retardant l’annonce de sa candidature jusqu’au dernier moment. Ce qui lui a valu des critiques de l’opposition.
En réaction a la polémique survenue “lors d’un échange sur le rôle des élus locaux”, Laurent Wauquiez s’est justifié sur le fond en soulignant avoir voulu décrire “l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir par Emmanuel Macron pendant son quinquennat”.
Lors d’un échange sur le rôle des élus locaux, j’ai souligné l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir par Emmanuel Macron pendant son quinquennat. L’usage, dans le contexte actuel, du terme de dictateur n’était pas adapté. Je le retire.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) March 4, 2022
“Retirant” le terme de dictateur, il souligne que son usage “dans le contexte actuel […] n’était pas adapté”. Valérie Pécresse se serait sans doute bien passé de cet épisode.