Medelci affirme que l’Algérie est un acteur important dans la lutte antiterroriste et que les pays du Sahel sont capables d'assurer leur propre sécurité
Dans une première réaction à l’exécution de l’otage français, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a déclaré que « l’Algérie est contre toute forme de terrorisme, en général, et contre le versement des rançons, de façon plus particulière ».
- Il a en outre souligné, concernant la tragique exécution par les terroristes du Gspc-AQMI de l’otage français, Michel Germaneau, âgé de 78 ans, que l’Algérie est aussi « attristée que le reste de la communauté internationale ». « C’est un triste épisode qui s’ajoute aux autres tristes épisodes », et qui renforcera notre volonté d’aller vers une coopération régionale sérieuse », a tenu à préciser Medelci.
- Le chef de la diplomatie algérienne a réitéré l’engagement de l’Algérie à « combattre le terrorisme sous toutes ses formes », réaffirmant la position de principe de l’Algérie de criminaliser le versement des rançons aux preneurs d’otages.
- Medelci est allé plus loin encore dans ses précisions : « Nous sommes Africains, et l’Union Africaine est préoccupée par les développements du Sahel. Jusqu’à ce jour, ce sont les pays africains qui s’occupent de leur propre sécurité », mais cela « n’interdit pas l’entraide avec d’autres pays », allusion faite aux pays occidentaux qui peuvent apporter leur aide, sans toutefois piétiner sur les plates-bandes des pays concernés, ni fouler aux pieds leur intégrité territoriale.