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Variole du singe: L’OMS supprime la distinction entre pays endémiques et non endémiques

Echoroukonline
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Variole du singe: L’OMS supprime la distinction entre pays endémiques et non endémiques

L’Organisation mondiale de la santé a supprimé dans ses statistiques sur la variole du singe la distinction entre pays endémiques et non endémiques, pour mieux «unifier» la réponse au virus.

Circulant d’ordinaire en Afrique centrale et de l’Ouest, le virus est désormais présent sur plusieurs continents. «Nous supprimons la distinction entre les pays endémiques et les pays non endémiques, et présentons les pays ensemble lorsque cela est possible, afin de refléter la réponse unifiée qui est nécessaire», a indiqué l’OMS, dans son bulletin d’information du 17 juin envoyé samedi aux médias.

Du 1er janvier au 15 juin, «un total de 2103 cas confirmés, un cas probable et un décès (Nigeria NDLR) ont été signalés a l’OMS dans 42 pays», indique-t-elle. Le 23 juin, elle va évaluer si la flambée actuelle représente une «urgence de santé publique de portée internationale», son plus haut degré d’alerte.

La région européenne est au centre de la propagation du virus, avec 1773 cas confirmés, soit 84% du total mondial. Vient ensuite le continent américain (245 cas, 12%), suivi de l’Afrique (64 cas, 3%) et des régions de la Méditerranée orientale (14 cas) et du Pacifique occidental (7 cas).

L’OMS juge probable que le nombre réel de cas soit supérieur. Elle considère que le virus devait déjà circuler avant la flambée actuelle sans que sa transmission soit détectée. Cela «pourrait remonter a 2017», indique-t-elle. Depuis 2017, quelques cas importés, notamment du Nigeria, ont en effet été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays.

Dans la flambée actuelle, la majorité des cas signalés concerne jusqu’a présent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La grande majorité n’avait toutefois pas voyagé dans les pays africains où le virus était endémique.

Connue chez l’être humain depuis 1970, la variole du singe ou «orthopoxvirose simienne» est considérée bien moins dangereuse et contagieuse que sa cousine, la variole, éradiquée en 1980. C’est une maladie considérée comme rare, due à un virus transmis a l’être humain par des animaux infectés. Mais dans la flambée actuelle, la transmission interhumaine est au premier plan.

Aucun cas suspect ou confirmé de l’infection a la variole du singe n’a été détecté ou enregistré en Algérie a ce jour, a indiqué mardi l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) dans un communiqué.

« Faisant suite a la note d’information publiée le 22 mai 2022 portant sur la variole du singe, l’Institut Pasteur d’Algérie informe qu’a ce jour, aucun cas suspect ou confirmé de cette infection n’a été détecté ou enregistré en Algérie », précise la même source, ajoutant que «pour toute nouvelle information, l’Institut tiendra informée la population via son site Web www.pasteur.dz et sa page officielle Facebook ».

Dans cette note d’information, l’IPA explique que la variole du singe ou Monkeypox est une maladie rare causée par une infection par le virus de la variole du singe qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridae, précisant que «le genre Orthopoxvirus comprend également le virus de la variole (qui cause la variole), le virus de la vaccine (utilisé dans le vaccin contre la variole) et le virus de la variole bovine ».

Selon l’IPA, la transmission du virus se produit «lorsqu’une personne entre en contact avec le virus provenant d’un animal, d’un être humain ou de matériaux contaminés par le virus».

Il explique que «le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses (yeux, nez ou bouche), alors que la transmission de l’animal a l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, le contact direct avec des fluides corporels ou du matériel de lésion ou par contact indirect avec du matériel contaminé, par exemple par une literie contaminée».

Il est également relevé dans la note d’information de l’IPA que «la transmission interhumaine se fait principalement par de grosses gouttelettes respiratoires », expliquant que celles-ci «ne peuvent généralement pas se déplacer a plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé en face a face ».

Les autres modes de transmission interhumaine comprennent «le contact direct avec les liquides organiques et le contact indirect avec le matériel souillé, par exemple par des vêtements ou du linge de maison contaminés », ajoute la même source.

Pour ce qui est des mesures de prévention a observer, l’IPA précise que «tout comme pour le Coronavirus, les gestes barrières peuvent être utiles », notamment le port du masque dans les lieux fermés et peuplés, le lavage des mains et la distanciation sociale.

En ce sens, l’Institut recommande un nombre de mesures spécifiques à prendre afin de prévenir l’infection par ce virus comme le «maintien au minimum une distance d’un mètre avec les autres personnes, surtout si elles toussent, éternuent ou présentent de la fièvre, éviter tout contact avec les animaux susceptibles d’héberger le virus, éviter tout contact avec des matériaux, comme la litière, qui ont été en contact avec un animal malade, et isoler les patients infectés des autres personnes qui pourraient être un risque d’infection ».

Il est aussi conseillé d’adopter une bonne hygiène des mains après un contact avec des animaux ou des humains infectés comme le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydro-alcoolique, comme il est recommandé d’utiliser des équipements de protection individuelle (EPI) après un contact avec des patients.

OMS : la transmission de la variole du singe peut être stoppée dans les pays non endémiques

La transmission de la variole du singe “peut être stoppée dans les pays non endémiques”, a affirmé lundi une haute responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notant qu’il y a actuellement “moins de 200 cas confirmés et suspectés” dans ces pays.

“C’est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe”, a déclaré Maria Van Kerkhove, en charge de la lutte contre le Covid-19 a l’OMS mais aussi des maladies émergentes et zoonoses.

La variole du singe, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d’années, a fait son apparition soudaine ces dernières semaines dans des pays où elle n’est normalement que très rare: l’Europe et l’Amérique du Nord.

Selon la docteure Van Kerkhove, il y a actuellement “moins de 200 cas confirmés et suspectés” dans ces pays non endémiques.

Rosamund Lewis, qui est en charge de la variole au programme d’urgence de l’OMS, a souligné que “c’est la première fois que nous voyons des cas dans de nombreux pays en même temps et des personnes (malades) qui n’ont pas voyagé dans les régions endémiques d’Afrique”.

Mme Lewis a indiqué qu’on ne savait pas encore si le virus avait muté, mais a souligné que ces orthopoxviroses “ont tendance a être assez stables”.

Une grande réunion mondiale avec tous les experts de nombreuses branches doit se tenir la semaine prochaine pour débattre de cette épidémie.

Le journal britannique « Daily Mail » a révélé qu’un énorme festival gay aux îles Canaries, auquel assistaient 80 000 personnes, serait a l’origine de la propagation du monkeypox dans le monde.

Elle a expliqué que les autorités sanitaires des îles Canaries menaient des enquêtes sur l’implication du festival Maspalomas Pride dans la propagation du monkeypox dans le monde, notant que des milliers de personnes de Grande-Bretagne et de toute l’Europe figuraient parmi les participants.

Le populaire festival Maspalomas Gay Pride a réuni quelque 80 000 personnes d’Espagne et de l’étranger du 5 au 15 mai. Un homme de Madrid, un homme d’Italie et un homme de Tenerife ont été testés positifs pour le virus après avoir assisté au festival.

Jusqu’a présent, trente infections ont été enregistrées dans toute l’Espagne. De plus, 23 « cas suspects » sont connus. A Madrid, le ministère espagnol de la Santé a fermé vendredi un sauna après qu’il a été identifié comme une source possible d’incendie. Au moins 23 personnes ont également été infectées au Portugal voisin.

L’organisation du festival gay international Darklands, qui s’est déroulé au début du mois a Anvers, a rapporté vendredi que le service de santé du gouvernement belge avait également retracé trois infections par le virus monkeypox a ce festival. Selon l’organisation, il y a des raisons de croire que le virus a été introduit par des festivaliers venus de l’étranger.

Dans la variole du singe, le patient présente des symptômes grippaux et des éruptions cutanées, sur le visage mais aussi sur d’autres parties du corps. Depuis le début de ce mois, des dizaines d’infections ont déja été signalées dans divers pays européens et nord-américains, dont les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. Jusqu’a présent, les infections se produisaient principalement en Afrique centrale et occidentale.

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