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Sexe, mensonges et vidéos

El Makhzen fait feu de tout bois pour bâillonner toute voix discordante

Echoroukonline
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El Makhzen fait feu de tout bois pour bâillonner toute voix discordante
AFP
Mohamed VI, son frère et son fils

Pour faire taire toute voix discordante et étouffer dans l’œuf toute manifestation hostile à la famille royale, El Makhzen ne s’interdit aucun moyen, quitte à salir l’image et porter atteinte à la réputation de ceux et celles qu’il juge personæ non gratæ.

Le journal britannique “The Economist” a relevé certains procédés utilisés par le régime marocain contre par exemple des journalistes étrangers qui réalisent des reportages et enquêtes sur la situation des droits de l’homme dans ce pays, entre autres sexe, mensonges, vidéos…

C’est le cas du militant des droits de l’homme et économiste et secrétaire général de Transperency Maroc, en l’occurrence Fouad Abdelmoumni.

Celui-ci est connu également pour ses actions dans le domaine du microcrédit.

En raison de ses critiques à l’égard du régime marocain, Abdelmoumni a fait l’objet de fuite de certains de ses enregistrements “intimes” auxquels les agents d’El Makhzen ont pu avoir accès, avant de les envoyer à ses proches.

Une manière pour le réduire au silence et ternir l’image de celui qui milite en faveur de la promotion des droits humains et qui lutte contre la violation de ces droits, dont la déclaration universelle remonte au 10 décembre 1948.

Selon le média britannique, l’économiste marocain a révélé que des dizaines de personnes ayant critiqué le régime marocain ont subi, comme lui,  des campagnes de dénigrement et de diffamation.

Depuis 2019, El Makhzen a jugé et emprisonné trois éminents journalistes pour délits sexuels, y compris le viol, d’après The Economist.

Les médias pro-pouvoir [marocain] y voient une victoire pour le mouvement #MeToo du pays. “MeToo” est un mouvement, faut-il le rappeler, porté par des femmes victimes de harcèlement et d’abus sexuels.

Des journalistes indépendants se disent intimidés par le roi Mohamed VI et ses tribunaux kangourous. Plusieurs femmes qui ont témoigné contre les journalistes ont déclaré que leurs déclarations avaient été falsifiées, dont au moins un d’entre eux a également été emprisonné.

L’hebdomadaire britannique relève que depuis les soulèvements du printemps arabe de 2011, « des magazines indépendants et des sites web n’hésitaient, à l’image de Tel Quel ou Lacom, à parler des dépenses personnelles du roi ou de ses liens présumés avec les trafiquants de drogue».

«Ils ont tué la presse indépendante», a déploré Aboubakr Jamai, fondateur du site Lakome qui s’est installé à l’étranger après la fermeture d’un premier site mis en ligne lorsqu’il était encore au Maroc.

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