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Ministre des Ressources en Eau:

Le partenaire français “Suez” a failli a ses engagements

Echoroukonline
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Le partenaire français “Suez” a failli a ses engagements
D.R

Le ministre des Ressources en Eau a annoncé, lundi, l’instauration d’une police de l’eau pour lutter contre le gaspillage et le piquage de cette ressource vitale, ajoutant que le bail du partenaire français “Suez” pourrait ne pas être renouvelé.

La raréfaction de l’eau ne laisse pas les pouvoirs publics indifférents. Ils commencent d’ores et déja a agir selon une nouvelle vision de la gestion de l’eau en mettant en place une charte pour économiser cette précieuse denrée qui se raréfie de plus en plus. «Cette charte sera présentée ce mardi au Conseil interministériel (multisectoriels, ndlr)», a annoncé Mustapha Kamel Mihoubi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio  Algérienne dans le sillage d’une politique mise en place pour circonscrire l’effet du stress hydrique dû a une pluviométrie avare ces dernières années.

«Cette option est inévitable pour déterminer efficacement l’usage rationnel des différentes sources de l’eau par ces temps de déficit pluviométrique», a indiqué le ministre, expliquant qu’il faut effectuer d’abord une campagne de sensibilisation au niveau de plusieurs secteurs autour de cette charte, pour ensuite passer a la répression par le biais d’une police de l’eau».

Quant aux prérogatives de cette police, qui sera instaurée en temps opportun, elle agira a la base d’une loi, explique-t-il, ajoutant que le projet de loi est en cours de révision, précisant toutefois que son département va commencer par soumettre une charte a différents secteurs pour enrichissement avec des actions concrètes et adoption.

«Etant donné que cette police n’a pas ce pouvoir juridique d’agir, nous voulons donner, par le biais de cette loi, plus de force pour éradiquer ce fléau en régularisant ce qu’il y a a régulariser et éradiquer ce qu’il y a lieu de l’être, comme le piquage de l’eau, afin de lui donner plein pouvoir», note-t-il en substance.

Le ministre affirme que ce déficit sera, plus ou moins, rétabli, indiquant «ne plus se contenter des eaux de surface et l’objectif est d’aller vers l’eau non conventionnelle: eau sous-terraine, l’eau de mer dessalée, le recyclage de l’eau…etc».

SEAAL a failli a ses engagements

S’exprimant sur la gestion de l’eau via la société SEAAL par le partenaire français, le ministre évoque des «irrégularités» constatées dans l’application du contrat et qui pourraient ne pas favoriser sa reconduction. «Le partenaire français a failli a ses engagements, notamment dans le cadre de son troisième contrat, puisqu’il n’y a pas eu d’efforts en matière de lutte contre les fuites», a-t-il déploré.

Pour appuyer ce constat, le ministère des Ressources en eau a engagé deux audits, sur la base desquels il va trancher sur la reconduction ou pas du contrat avec le partenaire français.

«Le contrat est en vigueur et les engagements doivent être respectés, nous verrons a la fin du contrat s’il sera reconduit ou pas. Et de penser que pour le contrat III, il y a eu des irrégularités en matière de gestion. La SEAAL a géré quand la ressource a été abondante mais dans le contexte actuel de déficit, il y a un effort supplémentaire a faire», a-t-il souligné.

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